La bonne question importe plus que la ou les réponse(s)!
On a souvent entendu que la bonne question importe plus que la réponse. Tout le monde émet des réponses, mais peu de gens posent les bonnes questions. Ahmed Mahi fait partie de ce peu de gens. Je vous donne quelques questions qu'il pose sur la signification du premier novembre à l'occasion du cinquantenaire en lien avec l'impasse que connait la situation politique de l'Algérie.
Les questions qu'il pose n'induisent pas forcément sa propre réponse puisqu'ils nous invitent à apporter des réponses. Je vous livre son texte et aussi la partie du texte qui m'a le plus interpelé:
"Nous sommes dans une situation qui présente, malgré les avancées réalisées depuis l’acquisition de l’indépendance nationale dans de nombreux domaines déterminants, malgré les volontés et les engagements qui existent au niveau de notre peuple et aussi au niveau de notre État, toutes les caractéristiques d’un blocage historiquement destructeur puisque producteur à la longue de régression et de dislocation des ressorts de notre cohésion sociale et nationale. Nous n’arrivons pas, toutes forces sociales et politiques confondues, à construire, dans la responsabilité et le réalisme, les nécessaires chemins qui mènent à un dépassement mobilisateur de la terrible crise qui ronge insidieusement et de partout notre société. Nous n’arrivons pas à saisir et à comprendre ensemble, dans l’importance de la signification qu’il reflète, dans la profondeur de ses racines et dans sa portée de long terme, le réel en mouvement de notre pays. Nous n’arrivons pas à saisir, dans toutes leurs implications, les incidences et les exigences des irrésistibles dynamiques de la mondialisation sur nous et les impératifs qu’elles nous imposent sur le long terme si nous voulons survivre à leurs assauts, freiner leurs élans destructeurs, contribuer activement à les réorienter vers les besoins réels de notre pays et de l’humanité et nous positionner avec la force de notre génie, de notre savoir et de nos compétences."
La problématique de la stabilité politique et sociale et du renouveau patriotique (PARTIE I)
"Il n'y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux chose: la sagesse qui est un bien et l'ignorance qui est un mal", Platon Publication: Le cinquantième anniversaire du 1er novembre 1954 doit secouer
http://www.huffpostmaghreb.com/mahi-ahmed/renouveau-patriotique-_b_7896526.html